Le Grand Canyon, par air, par terre

L'extra du voyage. Ce n'était pas prévu au programme. En arrivant au camping la veille, sur le plan qui nous est fourni, une pub vante les mérites du survol du Grand Canyon. L'info titille mon subconscient et très rapidement on décide que c'est à faire. Lors de notre première venue, le budget ne nous permettait aucune fantaisie. Ce coup-ci, on va se le faire, ce survol. Reste à choisir: hélico ou avion. On hésite un peu. Avec l'hélico, on descend plus profondément dans le Canyon mais le tour ne dure que 15 minutes. En avion, le survol se fait de plus haut mais le tour dure 1 heure, on en voit donc un peu plus. Finalement on se décide pour l'avion.

Départ donc de bonne heure pour prendre le premier vol. Histoire de ne pas trop attendre et d'avoir encore le temps de faire une visite "par la route".
L'avion est spécialement conçu pour ces vols avec de large hublot, certaine n'en mêne pas large au décollage. C'est une chose de décoller en Boeing 747, c'en est une autre dans un avion de 20 places... On apprécie (ou pas) les choses différemment. Ce vol s'avèrera magique. Le Grand Canyon, vu d'en haut, est encore plus majestueux. Maintenant, est-ce qu'en hélico, cela aurait été mieux? Peut-être, peut-être pas. Certainement différent en tout cas. Faudrait tester les 2 approches. La prochaine fois sans doute.

De retour sur le plancher des vaches, on prendra le chemin "classique" de visite: visitor's center puis la route longeant le Canyon avec ses points de vue tous plus spectaculaires les uns que les autres. Pas de descente dans le ventre de la bête prévue... enfants obligent. Dommage, ça pourrait être intéressant. Mais il faudrait de toute façon plus de temps. La prochaine fois sans doute. Et la prochaine fois, il faudra visiter ce canyon par le nord. Bref, on l'aura compris, il faudra une prochaine fois!